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Faut-il interdire le protoxyde d'azote, la «drogue du pauvre»?
information fournie par Le Point 28/08/2019 à 18:11

C'est une nouvelle drogue qui séduit de plus en plus d'adolescents. Le protoxyde d'azote, surnommé « gaz hilarant », voit sa consommation grimper en flèche. Dans certaines villes, les cartouches métalliques contenant le gaz se retrouvent par dizaines, voire par centaines, sur les parkings ou dans les parcs. « On en a ramassé jusqu'à 600 par jour », confirme Sévrine Maroun, adjointe au maire d'Aulnay-sous-Bois chargé de la sécurité, jointe par Le Point.Au départ, les élus comme ceux de cette commune de Seine-Saint-Denis ne comprenaient pas d'où venaient toutes ces cartouches de gaz. « Des associations nous ont interpellés pour nous expliquer que les jeunes utilisaient ce gaz comme une sorte de drogue », raconte l'adjointe d'Aulnay. Même interrogation dans le Nord pour le maire de Wattrelos. « Pendant une fête d'école fin mai, la directrice m'emmène sur un parking et m'explique qu'ici des gamins utilisent ces capsules », se souvient Dominique Baert.Drogue en vente libreCette nouvelle drogue a une particularité : elle est légale et en vente libre. Car le protoxyde d'azote n'a pas, à l'origine, cette vocation. Utilisé comme anesthésiant dans la médecine, mélangé à de l'oxygène, on le retrouve aussi dans les siphons de chantilly. Ce sont ces cartouches de recharge, vendues dans le commerce au rayon cuisine, qui voient leur usage détourné. Un gaz accessible et pas cher, ce qui lui vaut le surnom de « drogue du pauvre ».Vidé dans...

1 commentaire

  • 28 août 18:29

    La Gauche bien-pensante pourrait proposer de subventionner l'achat de drogues des « riches » en faveur des plus fragiles et démunis.


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